Je soussignée, Madame Christiane Levilly, née Saint-Aubert, le 17 juillet 1951, demeurant 43, avenue de Paris, 78000 Versailles, mère de famille, certifie sur l’honneur avoir assisté à l’audience du 1er juillet 2004 du tribunal administratif de Cergy-Pontoise concernant les requêtes n° 0007594-4, 0300992, 400327 déposées par M. Gilbert Molinier contre M. le recteur de l’académie de Créteil.
Je reprends ici certaines remarques prononcées par M. le commissaire du gouvernement lors de l’exposition de ses conclusions, en particulier celles relatives à la requête n° 0300992. Celui-ci a dit entre autre, mais exactement :
« Certains termes et expressions employés dans ces lettres [écrites par G. Molinier] excèdent le devoir de courtoisie. »
« Je profite de la présence des représentants du rectorat, ce qui est rare, pour dire que la réaction du proviseur et du proviseur-adjoint est totalement disproportionnée à l’événement car il convenait de traiter cette affaire administrativement entre enseignants. »
« Je ne crois pas me tromper en ajoutant que cette affaire pénale a très probablement été suscitée par le rectorat. »
« Si toutes les fois où
il se produit ce genre d’événements, il fallait qu’il y ait un procès, les
tribunaux seraient encombrés d’affaires qui n’en valent pas la peine surtout
dans une région où il y a des affaires plus graves. »
« Dans cette affaire, les deniers publics n’ont pas été bien employés »
« Les affaires entre enseignants doivent se régler entre enseignants. L’administration avait ici d’autres voies. Je signale qu’Auguste Blanqui avait écrit dans le Libérateur : ‘Qui fait la soupe, doit la manger’. »
Fait à Versailles, le 04 juillet 2004